Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du 2011

Peu de bruit pour si peu

Histoire banale. Dans une cité comme une autre des jeunes tiennent les murs chaque soir au bas des blocs. Bruits, cris, agitations tard la nuit, insultes sur ceux qui leur demandent de se taire. La police ne vient pas bien sûr, il ne faut pas provoquer. Zone de non droit, etc. Exaspéré, un soir, un vieux qui vote sans doute Front National, prend sa carabine et en shoote un, du septième ce soir là. Un jeune meurt. Drame des banlieues titre la presse, l'appart du vieux est saccagé. Une marche silencieuse est organisée en mémoire de la victime. Comité de soutien au tireur : il n'en pouvait plus, il avait appelé la police 17 fois. Le procès a lieu. Le vieux est condamné, circonstances atténuantes ou pas. La justice a passé. On ne fait pas sa loi soi-même. Histoire banale. Je vous l'avais dit. Le lac des Ibis au Vésinet Chez les riches c'est plus simple . Mariage maghrébin en banlieue. Youyous, coups de klaxons, drapeaux algériens aux portières des voitures, dérap

Demande de retrait de photographie de mademoiselle Zahia Dehar

J'ai reçu ce courriel d'une officine qui se préoccupe de la réputation électronique de Mlle Zahia Dehar qui avait défrayé la chronique footballistique dans des temps heureusement révolus. Evidemment j'ai tout anonymisé pour éviter tout problème. Bonjour M. Bezolles,   Je me permets de vous contacter pour le compte de Mademoiselle Zahia Dehar qui a délégué à notre société XXXXXXXXXX la gestion de son image et de ses droits sur internet.   Vous avez publié une photographie de notre cliente sur votre site internet à la page suivante :   http://julienbezolles.blogspot.com/2010/05/bon-de-transport.html Pourtant, Mademoiselle Dehar n’a jamais donné son autorisation préalable pour que cette photographie soit reproduite et publiée sur votre site internet. Cette autorisation est pourtant nécessaire. En effet, chaque individu, quelle que soit sa notoriété dispose  sur son image et l’utilisation qui en est faite, d’un droit exclusif qui lui permet de s’opposer à s

L'arrêt de travail à deux vitesses de la Securitate Soziale de Troussidon sur Glavieuse

C'est Madame Zalo, la cinquantaine ALDisée hypertense dépresse obésivo-rhumatiforme, en arrêt de travail longue durée, je-supporte-plus-rien-docteur, dans l'attente d'une invalidité libératoire, et qui vient chercher la prolongation de son arrêt de travail débuté par le psychiatre il y a quoi allez un an au moins si c'est pas plus. - Et vous pourriez pas me marquer 6 mois d'un coup docteur ? - Ben c'est que tous les trois mois ça me semble bien comme ça madame Zalo. - Et puis y a les honoraires libres, je veux dire les horaires libres docteurs. L'assistante sociale de la caisse elle m'a dit qu'y faut que vous me fassiez un certificat médical pour les justifier. Vapeur. Alerte 1... - Elle m'a dit que quand c'est le spécialiste ça va y en pas besoin du certificat, mais que si c'est le généraliste alors là il en faut un de certificat. La cuve de confinement commence à se fissurer. Bouillonnement. Alerte 2. - Ouiii et puis quoi encore ?

La Complainte des Experts

Les experts sont pas contents. Parait qu'on les aime pas. Et ils le font savoir. Bien sûr pas les experts Miami, New York ou Las Vegas, ceux là ils savent bien qu'on les aime, les chouchoute, les dorlote.  Mesurent ça à l'Audimat eux. Ceux qui geignent c'est les experts Afssaps... Y aurait scandale, injustice, opprobre. Après tout ce qu'ils ont fait pour nous. C'est pô juste. Vous savez bien pourtant, les experts Afssaps... On les voit pas à la télé eux mais putain qu'est ce qu'y bossent. Avec leurs petits microscopes, leurs loupes, leurs expériences, les appareils compliqués et tout ça. C'est sûrement même mieux qu'à la télé... Et la preuve c'est qu'on peut même pas comprendre...  eux experts, nous trop cons. Ils savent. Et ils savent qu'ils savent. L'Expert Afssaps au secours de la Pharmacopée Française.   Extrait du tome 5 de la Rubrique à Brac de Gotlib (Ed. Dargaud) Experts Afssaps bon sang !... ceux qui donnent le