
Rions un peu (jaune) avec le communiqué ci-joint du cartel des "sociétés savantes" de médecine générale, qui nous explique que la médecine générale, c'est pas le Médec, c'est eux.
Attendons le communiqué du Leem qui les départagera et pourra confirmer que, Médec ou Congrès de médecine générale de Nice, ces deux réunions restent avant tout les congrès de rabattage des médecins pour l'industrie pharmaceutique.

En terme d'image et de crédibilité pour l'industrie, le congrès de médecine générale est même sans doute plus efficace. Ci-contre les partenaires "principaux" du Vrai Congrès de Médecine Générale. Effectivement le Médec va devoir faire attention... Il ne leur manque que Nestlé, Coca-Cola, Lesieur et Mac Do pour faire aussi bien.

Laissons enfin couler une larme de colère sur la participation de la Société de Formation Thérapeutique du Généraliste (SFTG) à cette mascarade qui, pour maintenir ses parts de marché dans la formation des généralistes, s'assoit copieusement sur son éthique. (voir ci-joint l'extrait de la charte éthique de la SFTG, consultable sur leur site).
Pour conclure, une devinette :
A quoi reconnait-on en France un formateur (masculin) de médecine générale qui a conservé un peu de souci éthique ?
Réponse :
Au fait qu'il a le visage tailladé.
Parce que comme ils n'ose plus se regarder dans la glace, il se coupe en se rasant le matin.
Sauf les barbus... Bien entendu !
PS : Ceux qui sont glabres et sans cicatrices sont probablement professeurs de médecine générale.
Et s'ils sont prof de médecine générale, c'est pas bon pour eux non plus!!
RépondreSupprimerCes syndicats, quels débiles... (J'ai malheureusement côtoyé les gens qui sont à leur tête : ceux qui ont quelques neurones ne savent pas s'en servir, les autres ont le poil de patrick pelloux, le QI d'une huitre, la mèche rebelle ou le zozotement prononcé, ou encore l'IMC de nos chers patients d'endocrino... Un Ré-gal...)
Bonjour,
RépondreSupprimerMerci de ces infos. En voilà une autre :
L'association des psychiatres américains viennent de décider de se passer de l'industrie pharmaceutique pour leurs formations continue et leurs congrès, alors qu'un récent rapport gouvernemental montrait que c'était la spécialité la plus corrompue par l'industrie.
http://www.nytimes.com/2009/03/26/health/26psych.html?_r=1&emc=eta1
Un cinglant démenti à ceux qui osent prétendre qu'ils ne peuvent se passer des labos. C'est bien possible avec juste un peu de courage, d'intelligence pour oser "sortir des lignes" et aussi la pression politique et citoyenne pour pousser ces "pauvres" médecins à sortir de leur peur.
En France, la revue Prescrire a osé et a réussi je crois.