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Articles

Affichage des articles du 2014

Cher Monsieur et ancien client

Cher Monsieur et ancien patient client, Votre précédent médecin ne pouvait pas vous recevoir ce jour là, où je vous ai vu pour la première fois. Vous aviez mal dans la poitrine du haut de vos 85 ans. Le médecin des urgences où vous étiez passé deux jours auparavant pour cette douleur avait diagnostiqué une pneumonie et vous avait laissé sortir avec de l'Augmentin®. Quand vous m'avez raconté vos douleurs et que deux semaines avant on vous avait posé un stent au coeur pour ces mêmes douleurs, j'ai aussitôt appelé le cardiologue à l'hôpital. Je lui ai dit devant vous que votre stent se bouchait, et le cardiologue vous a accueilli dans le quart d'heure dans son service de soins intensifs. Sans repasser par les urgences. Vous ne m'avez pas remercié. Une fois sorti de l'hôpital, vous m'avez parlé de ces douleurs de jambes. Depuis des mois, des années. De plus en plus fortes, la marche devenait de plus en plus douloureuse, pénible, insupport

Gardasil : Bernardo Gui, le retour

Un grand professeur de chirurgie se lâche. S'appuyant sur sa maîtrise du sujet fondée par la lecture des dossiers de presse reçus de la Sainte Firme, il croit bon d'appeler à la condamnation publique des professionnels de santé signataires d'une pétition réclamant une commission d'enquête parlementaire sur la façon dont un vaccin est promu et commercialisé. De quoi de quoi ? Un vaccin au prix exorbitant, dont on n'a à ce jour aucune preuve de l'efficacité de ce qu'il prétend prévenir, alors qu'il existe des outils efficaces de prévention qui risquent d'être marginalisés du fait de ce vaccin, pour un problème de santé publique plutôt restreint dans les pays riches, promu à marche forcée par la publicité, les autorités sanitaires et leurs experts, leaders d'opinion de l'industrie... Ça devrait interpeller quelqu'un ?... Ça pourrait concerner la représentation nationale ?... Non, bien sûr puisque, l'assure notre ponte, Big Pharma v

Lettre ouverte à Danielle MESSAGER, journaliste santé de France-Inter

  Madame, J’ai écouté avec intérêt ce samedi 5 avril 2014 votre chronique “ carnet de santé ” concernant la campagne “ Ne lui tournez pas dos ”.  Comme vous ne pouvez l'ignorer, il s’agit d’une campagne de la firme pharmaceutique AbbVie, pour promouvoir son médicament Humira°, un nième anti TNF alpha qui a besoin d'élargir son marché en Europe. Le Dr Laure GOSSEC, médecin rhumatologue à la Salpêtrière, s’est exprimée durant cette chronique. Elle a été recrutée par AbbVie pour cautionner cette campagne. Elle n'est pour elle qu'un "leader d'opinion", instrument efficace de propagande. Elle s’exprime dans le dossier de presse de lancement de cette campagne. Elle a manifestement été très bien briefée. Du soft. Mais au fond toujours le même discours de disease mongering : maladie sous diagnostiquée, insuffisamment traitée, etc.   Selon la législation en vigueur (article L 4113-13 du code de la santé publique), elle aurait dû déclarer avant de