Accéder au contenu principal

Articles

La haine du pauvre

Les gens n'aiment pas les pauvres. C'est d'ailleurs pour ça qu'ils le sont, pauvres, et qu'ils le restent. Parce que la société les déteste. Quand un pauvre devient aimable, un "bon" pauvre, alors c'est qu'il est sur le chemin de la rédemption, qu'il a appris comment se comporter pour attirer la condescendance des gens. Il est pas loin de « s’en sortir », comme on dit. Un bon pauvre est un pauvre suffisamment intelligent ou hypocrite ou les deux pour savoir ce qu'il faut faire pour ne plus le rester. Un bon pauvre a perdu suffisamment de sa dignité pour faire ce qu’on attend de lui. Un bon pauvre est un larbin. Les vrais pauvres, ceux qui le restent, sont des mauvais pauvres, par définition. Un vrai pauvre sent mauvais, ne respecte pas les horaires du rendez-vous, ne prend pas son traitement, ne s'exprime pas correctement, est ingrat, agressif, revendicatif, chiant et con. Le vrai pauvre vous dégueule sa honte et son humiliation perpét...

Je vous l'avais pourtant bien dit !

Di-Antalvic° c'est fini ! Et toutes les autres saloperies contenant du dextropropoxyphène ! L'Afssaps mange son chapeau dans un communiqué de presse et 6 pages de justification pathétique , et nous explique si que pour l'ensemble des pays du monde et d'Europe le Di-Antalvic° c'était de la merde, en France, selon le fameux principe de Tchernobyl, c'était différent bien sûr . Si le ridicule tuait, les responsables de l'Afssaps n'en finiraient pas de mourir. Est ce que les médecins français qui savaient, ceux qui lisent Prescrire en gros, et en prenant la peine d'en tourner les pages, recevront une lettre d'excuse de l'Afssaps pour l'énergie, le stress qu'ils ont dû dépenser, souvent en vain, à expliquer aux patients maltraités par le Di-Antalvic° et les médecins qui le prescrivent, à quel point c'était une merde, que ça marchait sans doute pas mieux que le paracétamol seul, que ça tuait plus, que ça créait des dépendances, etc. ? Q...

Arrêts de travail et Novlangue de la Sécu - La honte !

Je vous l'avais bien dit que l'expérience que je vous racontais sur l'avis de travail défavorable du médecin conseil alors qu'il était d'accord, cachait une opération de communication et de propagande et de culpabilisation des assurés et des professionnels. Aujourd'hui, le journal "La Tribune" est trop content de faire ses choux gras sur les soi-disant arrêts de travail de courte durée injustifiés révélés par une enquête de la sécu . Le témoignage que j'ai rapporté sur ce patient victime de cette politique sociale sécuritaire montre à quel point les médecins conseil ont reçu ordre, avec des lettres type qu'ils ne pouvaient quasiment pas modifier, de fournir des données bidonnées pour que les responsables de sécu continuent à culpabiliser et à désinformer. Ceux qui visionneront ce mardi 9 juin 2009 les Médicamenteurs sur France 5 à 20 h 35 ou sa rediffusion dimanche 21 juin à 21 h 30 sur la même chaîne comprendront où se trouve le vraie défic...

J'avais les larmes aux yeux (Novlangue de la Sécu - suite)

A quand la fusion ? C'est que je l'ai revu le patient victime de la Novlangue de la Securitate Sociale . Pas plus tard qu'hier figurez vous. Ce matin il avait conduit son car d'une seule main tellement il avait mal au bras. Même que son patron lui a dit : “ Mais Georges, il s'appelle Georges, faut pas conduire comme ça.” Et c'est un collègue qui l'a déposé au cabinet médical cet après-midi. Alors je reprends son dossier, c'est jamais la deuxième fois que je le vois, et je redécouvre : tassements vertébraux en 1981. Suite à un accident de travail. “C'est vrai que votre traitement il m'a fait du bien, même si ça me m'endort un peu (la codéine) mais de toute manière j'en avais besoin. J'ai repris mon travail comme prévu, mais sur les chapeaux de roue comme on dit. Mais le médecin de la sécu, elle m'avait forcé la main, vous comprenez. Elle m'a dit : "Alors vous allez pouvoir reprendre, hein ?" Elle insistait. J'ai ...

La Novlangue de la Securitate Sociale

Ceux qui ont lu "1984" de George Orwell savent comment l'utilisation du vocabulaire, et la manipulation du sens des mots permettent de diffuser l'oppression, de distiller le suc totalitaire afin de maintenir la terreur nécessaire à l'asservissement. Cela s'appelle dans le livre d'Orwell la Novlangue . Ainsi par le miracle de la Novlangue propagande se dit vérité, esclavage se dit liberté, chômage se dit travail, guerre se dit paix etc. " Arbeit macht frei ", lisaient à l'entrée d'Auschwitz ceux qui n'allaient jamais en sortir. Novlangue. Eh bien les aminches, j'ai pu découvrir que notre sécurité sociale s'essaye non sans quelque efficacité à la pratique de la Novlangue avec le relais complice de leurs agents de terrains, j'ai nommé les medcons (traduction novlangue de contrôleurs médicaux), où dans cet univers "désaccord" veut dire "accord". Voilà l'histoire. Par une belle journée de consultations ...

Pandémie : Sarkozy-Aventis sauve le monde.

A ce niveau là , c'est plus de l'anticipation, c'est de la voyance. Ces gens-là sont des dieux. Alleluia !

Salopards

Je lis dans le Monde daté du dimanche 26 avril 2009 des extraits des techniques d'interrogatoire, comment disent-ils ?, "accentué", pour obtenir aveux et coopération d'être humains, détenus par les Etats-Unis d'Amérique, dans leur lutte salvifique contre le terrorisme islamique. A moins que vous ne soyez amateur pervers de bondage et de sado-masochisme, vous risquez d'être à votre tour terrorisés par ce que vous lirez, à la fois sur l'immonde fond et sur la forme administrative, froide, descriptive, clinique comme un certificat médical : "vous nous avez informés oralement..." expliquent les auteurs de ces notes. Mais ce qui est déchirant pour un soignant comme j'ai la prétention de l'être c'est de lire quasiment à chaque ligne, que tout ça ne pourrait être rendu possible, sans la présence, la coopération, la collaboration de médecins, psychologues, qui vérifient à chaque étape et certifient que la victime est apte à être torturée. C...