Risque hélas d'être complété progressivement.
Les suggestions respectant strictement le cahier des charges résumé dans le titre sont les bienvenues.
Aller à la deuxième partie.
ACIDOSE :
Dans la version de salle de garde de la fameuse pièce de Corneille, cri du cœur de Chimène, après avoir enfin pardonné au Cid le meurtre de son père, et se résolvant de passer à la casserole. Dans les éditions postérieures à la découverte du SIDA, est complété du conseil politiquement correct : « mets ta bôlikh ! », où la bôlikh serait un préservatif taillé dans du boyau de sarrazin dépecé à la bataille d’Alicante par le Cid lui-même. L’expression « Ah Cid ! Ose !… mets ta bolik ! » est improprement employé en médecine pour désigner un trouble de l’équilibre acido-basique.
Selon des recherches récentes par des historiens médiévalistes sérieux, Chimène se serait écriée en réalité : « Mais… ta bolique ! ? » la bolique (ou bolica) étant en castillan préiglésien (d’avant Jules Eglise alias Julio Iglesias), le diminutif enfantin désignant le pénis, équivalent français de bistouquette ou zézette. Ces recherches laissent penser que le Cid aurait été soit impuissant, soit atteint de microgénitomorphisme, soit les deux, ce qui ne l’empêchait pas de se vanter, en bon matamore qu’il était.
AFSSAPS :
Organisme public chargé de la communication du LEEM (voir ce terme).
AMAUROSE :
De « a » privatif et morose : triste. Etat de celui qui, totalement aveugle à la réalité de ce monde, présente un état de gaîté persistante et indécente. Syn : inconscient. Etat d’hébétude également favorisé par la prise de médicaments prescrits pour et par dépression (voir ce mot).
AMYGDALE :
Ami un peu lourdingue qui fout les boules à chaque fois qu’on le rencontre. Parfois confrère.
ANALGESIE :
Tiré du français « gésir » : être allongé, et « anal » : anal. Mise à plat sans anesthésie d’un abcès de la marge anale.
Au sens figuré : décès d’un trou-du-cul qui ne fera plus de mal à personne. Exemple : L’analgésie de George W. soulagera l’humanité.
ANAPHYLACTIQUE (choc) :
Etat de profonde et subite émotion que ressent un juif orthodoxe croisant par surprise le fameux « âne à phylactères », équivalent kabbalistique du yéti himalayen.
BACHELOT-NARQUIN Roselyne :
Visiteuse médicale qui a réussi. (voir ce terme)
COMPRESSION :
Entretien confraternel.
CONCUPISCENT :
Se dit des conséquences urinaires d’une fistule uro-vagino-rectale
CONSANGUIN :
Personne de compréhension différente venant de perdre au Loto. Il est à noter que penser gagner au Loto relève effectivement de la compréhension différente.
CONFRERE :
Frère dont on n’en pense pas moins.
Variantes :
CHER CONFRERE :
Confrère à honoraires libres. Les authentiques chers confrères préfèrent parler d’honoraires libérés. voir :Médecine l’Oréal
MON CHER CONFRERE :
Cher confrère dont on partage la même vision éthique de la médecine. Voir également : Médecine l’Oréal
CONGRES MEDICAL :
Laps de temps pendant lequel une ville, une région, voire un pays, se vide d’une certaine catégorie de ses spécialistes partis écouter sous un climat propice et tropical la bonne nouvelle de Big Pharma, pour s’en faire à leur retour les propagateurs zélés et bronzés auprès des généralistes qui eux n’ont droit qu’au Novotel de leur ville.
Les congrès médicaux jouent un rôle important pour l’amélioration de la qualité des soins. En effet, pendant la durée du congrès, généralement prolongé par un séjour de découverte du pays, les malades ne sont plus en contact avec leur médecin et voient ainsi leurs chances de guérison considérablement accrues.
Le congrès médical permet également de relativiser la notion d’urgence dans le cadre de la médecine l’Oréal (voir ce terme), tout rendez-vous médical urgent étant susceptible d’être déplacé pour cause de congrès.
CONSULTANT :
De l’arabe ancien « Khôn – Sultan ». Dans l’ancien empire ottoman, c’était l’homme considéré comme le plus bête, « l’idiot de l’empire », comme nous avions autrefois l’idiot du village dans nos campagnes. Son extrême bêtise faisait qu’on le croyait capable de lire l’avenir avec clarté sans l'interpréter. On venait pour cela le « consulter » de tout l’empire.
Par extension, de nos jours, confrère (voir ce terme) prétendant avoir atteint un certain niveau de connaissance médicale, justifiant qu’on lui demande son avis. Voir également « dealer d’opinion ».
CORNICHON :
Callosité mammaire. Parfois consécutive à un frottement répété et intense sur un même endroit de la part d’une main non experte, dans le cadre d’une relation érotique par exemple.
CORROMPU :
1 – Solution de continuité d’une callosité pour un orteil.
2 – Solution de continuité de l'éthique pour un médecin. Voir : « dealer d’opinion »
DEALER D’OPINION :
Confrère (voir ce terme), souvent « cher » (voir ce terme), parfois « mon cher » (voir ce terme) subventionné par l’industrie pharmaceutique, désigné par elle comme « leader d’opinion », pour diffuser largement par argument d’autorité ses dernières innovations médicamenteuses. Synonyme : corrompu (voir ce terme)
DEPRESSION :
Ce que les psychiatres subissent de l’industrie pharmaceutique pour prescrire les médicaments censés lutter contre. Apparemment peu aptes à y résister (selon une étude états-unienne ce seraient même les spécialistes les plus corrompus - voir ce terme) ils reprochent ensuite aux généralistes de trop prescrire ces médicaments qu’eux-mêmes leur ont appris à prescrire. C’est ce qu’on appelle DEPRESSION REACTIONNELLE, ou DEPRESSION EN CHAINE.
DOUGLAS ! :
Cri de douleur particulier que pousse un patient qui a une douleur abdominale et à qui on pratique un toucher rectal. Le fameux « cri du Douglas » est spécifique de l’appendicite. (réponse authentique dans une copie d’examen de médecine).
ESTHETIQUE (médecine ou chirurgie) :
Moyen reconnu par l’ordre des médecins pour qu’un médecin ou un chirurgien puisse s’entourer de belles choses : belle maison avec piscine dans le Lubéron, belle voiture, belle femme, beaux voyages, belles œuvres d’art, etc.
EXERESE :
Ablation d’un corps étranger. Lorsqu’elle est étendue à la politique sociale, engendre des relents nauséabonds nécessitant l’aération fréquente de la salle d’opération. Exemple : Le bon docteur Hortefeux a pour objectif annuel de pratiquer 25 000 exérèses du territoire national.
FALLOPE (Trompe de) :
A l’origine, le cri de colère poussé par un mari édenté ayant découvert que sa femme avait un amant: « Tu m’a trompé, falope ! ». Par glissement sémantique et machiste, désigne une partie de l’anatomie des organes génitaux féminins.
FATALE (CARTE) :
Carte électronique indispensable à présenter au croque-mort en cas de décès, pour obtenir le remboursement des frais funéraires dans des délais rapides. La future Carte Fatale 2 devra porter la photo de l’acteur Mel Gibson en tenue christique, et sur la puce électronique, les coordonnées de l’avocat du médecin du défunt.
FURONCLE (LE) :
Dans la hiérarchie familiale de Big Pharma, désigne un des frères du parrain, éphémère PDG jusqu’en septembre 2008 d’un grand groupe pharmaceutique d’origine française.
HAS :
Entreprise public qui a pour objet essentiel de blanchir la communication marketing des firmes pharmaceutiques en recommandations de bonne pratique, afin de permettre à la SS de mieux terroriser les médecins généralistes.
LEEM :
Abréviation de « Les entreprises du merdicament » selon le lapsus de son président qui restera dans les annales (le lapsus, pas le président). Le LEEM est un ami qui vous veut du bien.
L’OREAL (MEDECINE) :
« Parce que je le vaux bien… je soigne qui je veux (et de préférence pas les bénéficiaires de la CMU) au tarif que je veux avec les médicaments que je veux (surtout ceux accompagnés de cadeaux, avantages et autres congrès exotiques qui favorisent la mémorisation).
MENIERE (vertige de) :
Malade dont la symptomatologie n’est pas prise au sérieux par le médecin : « Il en fait des ménières, ce con ». Les cimetières sont pleins de Ménière, dissimulés sous de faux noms, car les croque-morts et les toubibs sont de mèche, c’est bien connu.
NESIQUE (Anne) :
Fille adoptive de Micheline et Robert Nésique, qui n’ont gardé aucun souvenir d’avoir élevé cette enfant qui, de plus, était légèrement dyslexique.
ORDRE (des médecins) :
Organisme d’origine floue chargé de gérer l’entropie médicale dans le sens de son accroissement, au plus grand profit des « mon cher confrère » (voir ce mot).
OTO-RHINO-LARYNGOLOGISTE :
S’assurer surtout qu’il est bien laryngologiste si vous voulez qu’il soit sympa. S’il n’est qu’oto-rhino, alors c’est un médecin désagréable et agressif, car chacun sait que l’oto-rhino c’est rosse.
PRESCRIRE (La revue) :
Maison de confiance fondée en 1981. Accès réservé.
PREUVES (médecine fondée sur les) :
En angliche : evidence-based medicine (EBM) : concept incompréhensible inventé par des anglo-saxons, compliquant la tâche de ceux qui veulent le mettre en application dans l’intérêt de leurs patients, et permettant à ceux qui veulent continuer à leur nuire de le critiquer aisément. Pourrait se résumer par l’aphorisme ancien : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse », complété par : « selon les données de la science ».
PROSTATE :
Organe créé par Dieu chez l’humain mâle, dont on s’est longtemps interrogé sur son utilité, jusqu’à ce que Dieu façonne les urologues, ce qui prouve qu’il a de la suite dans les idées. Selon les recherches théologiques actuelles, la prostate serait donc pour la carrière des urologues l’équivalent de la manne pour les Hébreux lors de l’Exode : ce que Dieu leur a donné pour survivre pendant 40 ans sans avoir rien d’autre à faire qu’à se baisser pour la ramasser. Pas ingrat, le peuple des urologues se rassemble tous les 15 septembre pour la journée mondiale de la prostate, et rendre ainsi grâce à son bienfaiteur. Les parkings des congrès urologiques sont souvent confondus par les néophytes avec le salon du 4X4. Ce qui est une erreur. C’est en effet le congrès des radiologues qui correspond à ce salon.
PSA :
Abréviation de Peugeot Société Anonyme. Marque de véhicules dont les urologues n'achètent que les modèles haut de gamme, après l’avoir prescrit en masse à leurs patients.
SECURITE SOCIALE :
Autrefois, idée généreuse et démocratique de protection de la santé des citoyens. Aujourd’hui, outil de contrôle des assujettis sociaux pour permettre aux intérêts de santé commerciaux et corporatistes de continuer à se payer librement sur la bête.
SYNDICAT (LIBERAL) :
Sous-traitant du Leem garantissant la défense du pouvoir d’achat des confrères (voir ces termes), selon le fameux principe : « prescrire plus pour gagner plus ».
TI :
Bruit caractéristique émis par une personne de compréhension différente, car le con fait « ti ». Certains rassemblements festifs donnent lieu à d’importants lâchers de confettis. Voir : congrès médical.
VACCIN :
Vient étymologiquement de vache. A l’origine, le cri que pousse le directeur du marketing d’une firme pharmaceutique quand il se rend compte des profits que va générer le vaccin qu’il s’apprête à commercialiser. Exemple récent : « Gardasil° (ou Cervarix°) ? La vache ! »
VATER (ampoule de) :
En Belgique et chez les Ch’tis, réserve d’eau contenue dans une ampoule à briser en cas d’urgence, lorsque la chasse d’eau des toilettes est en panne.
syn.: flacon d'eau de toilettes.
VISITEUR(SE) MEDICAL(E) :
Représentant(e) de commerce de l’industrie pharmaceutique. La dimension strictement marketing de cette appellation n’échappe qu’à ceux qui ont été formés durant leurs études à prendre des vessies pour des lanternes, d’autant plus que les dites vessies sont accompagnées de cadeaux, gadgets, flatteries, invitations au restaurant, aux congrès médicaux, études bidon, etc., pour les rendre plus digestes.
Aller à la deuxième partie (c'est encore pire)
Les suggestions respectant strictement le cahier des charges résumé dans le titre sont les bienvenues.
Aller à la deuxième partie.
ACIDOSE :
Dans la version de salle de garde de la fameuse pièce de Corneille, cri du cœur de Chimène, après avoir enfin pardonné au Cid le meurtre de son père, et se résolvant de passer à la casserole. Dans les éditions postérieures à la découverte du SIDA, est complété du conseil politiquement correct : « mets ta bôlikh ! », où la bôlikh serait un préservatif taillé dans du boyau de sarrazin dépecé à la bataille d’Alicante par le Cid lui-même. L’expression « Ah Cid ! Ose !… mets ta bolik ! » est improprement employé en médecine pour désigner un trouble de l’équilibre acido-basique.
Selon des recherches récentes par des historiens médiévalistes sérieux, Chimène se serait écriée en réalité : « Mais… ta bolique ! ? » la bolique (ou bolica) étant en castillan préiglésien (d’avant Jules Eglise alias Julio Iglesias), le diminutif enfantin désignant le pénis, équivalent français de bistouquette ou zézette. Ces recherches laissent penser que le Cid aurait été soit impuissant, soit atteint de microgénitomorphisme, soit les deux, ce qui ne l’empêchait pas de se vanter, en bon matamore qu’il était.
AFSSAPS :
Organisme public chargé de la communication du LEEM (voir ce terme).
AMAUROSE :
De « a » privatif et morose : triste. Etat de celui qui, totalement aveugle à la réalité de ce monde, présente un état de gaîté persistante et indécente. Syn : inconscient. Etat d’hébétude également favorisé par la prise de médicaments prescrits pour et par dépression (voir ce mot).
AMYGDALE :
Ami un peu lourdingue qui fout les boules à chaque fois qu’on le rencontre. Parfois confrère.
ANALGESIE :
Tiré du français « gésir » : être allongé, et « anal » : anal. Mise à plat sans anesthésie d’un abcès de la marge anale.
Au sens figuré : décès d’un trou-du-cul qui ne fera plus de mal à personne. Exemple : L’analgésie de George W. soulagera l’humanité.
ANAPHYLACTIQUE (choc) :
Etat de profonde et subite émotion que ressent un juif orthodoxe croisant par surprise le fameux « âne à phylactères », équivalent kabbalistique du yéti himalayen.
BACHELOT-NARQUIN Roselyne :
Visiteuse médicale qui a réussi. (voir ce terme)
COMPRESSION :
Entretien confraternel.
CONCUPISCENT :
Se dit des conséquences urinaires d’une fistule uro-vagino-rectale
CONSANGUIN :
Personne de compréhension différente venant de perdre au Loto. Il est à noter que penser gagner au Loto relève effectivement de la compréhension différente.
CONFRERE :
Frère dont on n’en pense pas moins.
Variantes :
CHER CONFRERE :
Confrère à honoraires libres. Les authentiques chers confrères préfèrent parler d’honoraires libérés. voir :Médecine l’Oréal
MON CHER CONFRERE :
Cher confrère dont on partage la même vision éthique de la médecine. Voir également : Médecine l’Oréal
CONGRES MEDICAL :
Laps de temps pendant lequel une ville, une région, voire un pays, se vide d’une certaine catégorie de ses spécialistes partis écouter sous un climat propice et tropical la bonne nouvelle de Big Pharma, pour s’en faire à leur retour les propagateurs zélés et bronzés auprès des généralistes qui eux n’ont droit qu’au Novotel de leur ville.
Les congrès médicaux jouent un rôle important pour l’amélioration de la qualité des soins. En effet, pendant la durée du congrès, généralement prolongé par un séjour de découverte du pays, les malades ne sont plus en contact avec leur médecin et voient ainsi leurs chances de guérison considérablement accrues.
Le congrès médical permet également de relativiser la notion d’urgence dans le cadre de la médecine l’Oréal (voir ce terme), tout rendez-vous médical urgent étant susceptible d’être déplacé pour cause de congrès.
CONSULTANT :
De l’arabe ancien « Khôn – Sultan ». Dans l’ancien empire ottoman, c’était l’homme considéré comme le plus bête, « l’idiot de l’empire », comme nous avions autrefois l’idiot du village dans nos campagnes. Son extrême bêtise faisait qu’on le croyait capable de lire l’avenir avec clarté sans l'interpréter. On venait pour cela le « consulter » de tout l’empire.
Par extension, de nos jours, confrère (voir ce terme) prétendant avoir atteint un certain niveau de connaissance médicale, justifiant qu’on lui demande son avis. Voir également « dealer d’opinion ».
CORNICHON :
Callosité mammaire. Parfois consécutive à un frottement répété et intense sur un même endroit de la part d’une main non experte, dans le cadre d’une relation érotique par exemple.
CORROMPU :
1 – Solution de continuité d’une callosité pour un orteil.
2 – Solution de continuité de l'éthique pour un médecin. Voir : « dealer d’opinion »
DEALER D’OPINION :
Confrère (voir ce terme), souvent « cher » (voir ce terme), parfois « mon cher » (voir ce terme) subventionné par l’industrie pharmaceutique, désigné par elle comme « leader d’opinion », pour diffuser largement par argument d’autorité ses dernières innovations médicamenteuses. Synonyme : corrompu (voir ce terme)
DEPRESSION :
Ce que les psychiatres subissent de l’industrie pharmaceutique pour prescrire les médicaments censés lutter contre. Apparemment peu aptes à y résister (selon une étude états-unienne ce seraient même les spécialistes les plus corrompus - voir ce terme) ils reprochent ensuite aux généralistes de trop prescrire ces médicaments qu’eux-mêmes leur ont appris à prescrire. C’est ce qu’on appelle DEPRESSION REACTIONNELLE, ou DEPRESSION EN CHAINE.
DOUGLAS ! :
Cri de douleur particulier que pousse un patient qui a une douleur abdominale et à qui on pratique un toucher rectal. Le fameux « cri du Douglas » est spécifique de l’appendicite. (réponse authentique dans une copie d’examen de médecine).
ESTHETIQUE (médecine ou chirurgie) :
Moyen reconnu par l’ordre des médecins pour qu’un médecin ou un chirurgien puisse s’entourer de belles choses : belle maison avec piscine dans le Lubéron, belle voiture, belle femme, beaux voyages, belles œuvres d’art, etc.
EXERESE :
Ablation d’un corps étranger. Lorsqu’elle est étendue à la politique sociale, engendre des relents nauséabonds nécessitant l’aération fréquente de la salle d’opération. Exemple : Le bon docteur Hortefeux a pour objectif annuel de pratiquer 25 000 exérèses du territoire national.
FALLOPE (Trompe de) :
A l’origine, le cri de colère poussé par un mari édenté ayant découvert que sa femme avait un amant: « Tu m’a trompé, falope ! ». Par glissement sémantique et machiste, désigne une partie de l’anatomie des organes génitaux féminins.
FATALE (CARTE) :
Carte électronique indispensable à présenter au croque-mort en cas de décès, pour obtenir le remboursement des frais funéraires dans des délais rapides. La future Carte Fatale 2 devra porter la photo de l’acteur Mel Gibson en tenue christique, et sur la puce électronique, les coordonnées de l’avocat du médecin du défunt.
FURONCLE (LE) :
Dans la hiérarchie familiale de Big Pharma, désigne un des frères du parrain, éphémère PDG jusqu’en septembre 2008 d’un grand groupe pharmaceutique d’origine française.
HAS :
Entreprise public qui a pour objet essentiel de blanchir la communication marketing des firmes pharmaceutiques en recommandations de bonne pratique, afin de permettre à la SS de mieux terroriser les médecins généralistes.
LEEM :
Abréviation de « Les entreprises du merdicament » selon le lapsus de son président qui restera dans les annales (le lapsus, pas le président). Le LEEM est un ami qui vous veut du bien.
L’OREAL (MEDECINE) :
« Parce que je le vaux bien… je soigne qui je veux (et de préférence pas les bénéficiaires de la CMU) au tarif que je veux avec les médicaments que je veux (surtout ceux accompagnés de cadeaux, avantages et autres congrès exotiques qui favorisent la mémorisation).
MENIERE (vertige de) :
Malade dont la symptomatologie n’est pas prise au sérieux par le médecin : « Il en fait des ménières, ce con ». Les cimetières sont pleins de Ménière, dissimulés sous de faux noms, car les croque-morts et les toubibs sont de mèche, c’est bien connu.
NESIQUE (Anne) :
Fille adoptive de Micheline et Robert Nésique, qui n’ont gardé aucun souvenir d’avoir élevé cette enfant qui, de plus, était légèrement dyslexique.
ORDRE (des médecins) :
Organisme d’origine floue chargé de gérer l’entropie médicale dans le sens de son accroissement, au plus grand profit des « mon cher confrère » (voir ce mot).
OTO-RHINO-LARYNGOLOGISTE :
S’assurer surtout qu’il est bien laryngologiste si vous voulez qu’il soit sympa. S’il n’est qu’oto-rhino, alors c’est un médecin désagréable et agressif, car chacun sait que l’oto-rhino c’est rosse.
PRESCRIRE (La revue) :
Maison de confiance fondée en 1981. Accès réservé.
PREUVES (médecine fondée sur les) :
En angliche : evidence-based medicine (EBM) : concept incompréhensible inventé par des anglo-saxons, compliquant la tâche de ceux qui veulent le mettre en application dans l’intérêt de leurs patients, et permettant à ceux qui veulent continuer à leur nuire de le critiquer aisément. Pourrait se résumer par l’aphorisme ancien : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse », complété par : « selon les données de la science ».
PROSTATE :
Organe créé par Dieu chez l’humain mâle, dont on s’est longtemps interrogé sur son utilité, jusqu’à ce que Dieu façonne les urologues, ce qui prouve qu’il a de la suite dans les idées. Selon les recherches théologiques actuelles, la prostate serait donc pour la carrière des urologues l’équivalent de la manne pour les Hébreux lors de l’Exode : ce que Dieu leur a donné pour survivre pendant 40 ans sans avoir rien d’autre à faire qu’à se baisser pour la ramasser. Pas ingrat, le peuple des urologues se rassemble tous les 15 septembre pour la journée mondiale de la prostate, et rendre ainsi grâce à son bienfaiteur. Les parkings des congrès urologiques sont souvent confondus par les néophytes avec le salon du 4X4. Ce qui est une erreur. C’est en effet le congrès des radiologues qui correspond à ce salon.
PSA :
Abréviation de Peugeot Société Anonyme. Marque de véhicules dont les urologues n'achètent que les modèles haut de gamme, après l’avoir prescrit en masse à leurs patients.
SECURITE SOCIALE :
Autrefois, idée généreuse et démocratique de protection de la santé des citoyens. Aujourd’hui, outil de contrôle des assujettis sociaux pour permettre aux intérêts de santé commerciaux et corporatistes de continuer à se payer librement sur la bête.
SYNDICAT (LIBERAL) :
Sous-traitant du Leem garantissant la défense du pouvoir d’achat des confrères (voir ces termes), selon le fameux principe : « prescrire plus pour gagner plus ».
TI :
Bruit caractéristique émis par une personne de compréhension différente, car le con fait « ti ». Certains rassemblements festifs donnent lieu à d’importants lâchers de confettis. Voir : congrès médical.
VACCIN :
Vient étymologiquement de vache. A l’origine, le cri que pousse le directeur du marketing d’une firme pharmaceutique quand il se rend compte des profits que va générer le vaccin qu’il s’apprête à commercialiser. Exemple récent : « Gardasil° (ou Cervarix°) ? La vache ! »
VATER (ampoule de) :
En Belgique et chez les Ch’tis, réserve d’eau contenue dans une ampoule à briser en cas d’urgence, lorsque la chasse d’eau des toilettes est en panne.
syn.: flacon d'eau de toilettes.
VISITEUR(SE) MEDICAL(E) :
Représentant(e) de commerce de l’industrie pharmaceutique. La dimension strictement marketing de cette appellation n’échappe qu’à ceux qui ont été formés durant leurs études à prendre des vessies pour des lanternes, d’autant plus que les dites vessies sont accompagnées de cadeaux, gadgets, flatteries, invitations au restaurant, aux congrès médicaux, études bidon, etc., pour les rendre plus digestes.
Aller à la deuxième partie (c'est encore pire)
Ex-tra-or-din-aire.
RépondreSupprimerMerci pour ce grand moment blogal.
je dirais même plus : super, garçon, j'espère que tu vas continuer ce travail bidonnant...
RépondreSupprimerMerci Rrr pour cette formidable découverte !
RépondreSupprimerEt merci l'auteur pour cet article fabuleux, fantastique, fffurieusement drôle et mordant à la fois (j'en ai d'autre en f, j'en suis sûre...)
A très bientôt pour d'autres éclats de rire je l'espère.
Trop bon, comme dans le cochon tout est bon !
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