
Elisabeth Hubert n'a réellement exercé la médecine générale que 3 ou 4 années à peine, il y a maintenant près de 30 ans, ses études à peine terminées. Et encore.
Installée en 1981, elle a été conseillère municipale de Nantes en 1983, députée en 1984, et dès le début apparatchik locale puis nationale du réactionnaire, corporatiste, inféodé à l'industrie, totalement médical donc, syndicat CSMF.
Il faudra sans doute des recherches minutieuses à celui qui voudra retrouver des patients se souvenant avoir été soignés par le bon docteur Hubert. Elle ne connaît donc rien ou presque à la médecine générale, la vraie, sauf ce que son expérience dans les quartiers bourgeois lui aura appris et qu'elle a maintenant largement oublié sauf à n'en retenir que les habituels clichés : les pauvres abusent par exemple. Il faut les dresser. Pardon, les res-pon-sa-bi-li-ser.
Cette courte expérience médicale ne lui aura donc servi que de marche-pied à une classique carrière politique de médecin de droite (tautologie) qui consiste essentiellement à servir la soupe aux intérêts marchands, soumettre la médecine à ces mêmes intérêts, défendre une certaine idée de la médecine l'Oréal parce que je le veau bien, 4X4, congrès labo, vacances Courchevel, etc.
Après son passage de juppette éclair à la santé en 1995, elle a donc tout naturellement rejoint l'alma mater pharmaceutique, ce qui a constitué le plus long temps de son parcours professionnel, jusqu'à siéger au bureau du Leem (ex SNIP). Depuis elle a pris le goût des places honorifiques dans le milieu de la santé, ainsi que n'importe quel administrateur d'entreprise du CAC 40, vivant de jetons de présence et de prébendes.
Je peux d'ores et déjà annoncer que la mission sur la médecine de proximité que lui a confiée Nicolas Sarkozy, frère d'un autre responsable de l'industrie pharmaceutique, François, aura les résultats suivants :
- maintien du système libéral payé à la passe en soins primaires, à l'encontre de tout bon sens sanitaire et économique.
- poursuite de l'enrichissement des incompétents, spécialistes en abattage général.
- accroissement de la valorisation de la médiocrité des pratiques.
- durcissement de la langue de bois et enfumage vis-à-vis des populations.
- maintien et renforcement de la soumission professionnelle, syndicale, ordinale, aux intérêts industriels, catégoriels et particuliers.
- entretien de l'anesthésie éthique, citoyenne et démocratique des médecins, proportionnelle à leur arrogance.
- accroissement de la mainmise hospitalo-universitaire pharmaceutique sur le larbinat généraliste, avec commande massive de vaseline à la clé et à l'anus.
- léchage politicien dans le sens du poil du cul du pool médical avant les élections présidentielles de 2012, en tant qu'électorat traditionnel et plus gros fournisseur de députés à droite, comme les enseignants pour la gauche. Les politiciens persistent à penser que les médecins peuvent influencer des élections, et les médecins aussi, détenteurs de la soi-disant relation de confiance qu'ils auraient avec leur patients, et qu'ils n'hésitent pas à instrumentaliser pour faire passer leurs idées politiques.
Pas gradn chose à ajouter, d'accord avec vous du début à la fin.
RépondreSupprimerBaptiste, médecin généraliste remplaçant
Vous devriez vous reconvertir dans la voyance, un métier d'avenir... Vous semblez très doué, hélas.
RépondreSupprimerUne piste pour Mme Hubert: augmenter le nombre de places au concours d'autorisation d'exercice des médecins à diplôme hors union européenne (PAE).. Des milliers de médecins à diplôme étranger, dont la plupart sont de nationalité française, exercent dans les CHU et le hôpitaux français sous le statut d'étudiants... Ces médecins ont été formés en partie en France (AFS,AFSA, DIU...) ont une gande flexibilté et une mobilté. Ils sont représentés par un syndicat le SNPADHUE, qui ne cesse de réclamer une augmentation du nombre de places au concours.
RépondreSupprimerUne piste pour Mme Hubert: augmenter le nombre de places au concours d'autorisation d'exercice des médecins à diplôme hors union européenne (PAE).. Des milliers de médecins à diplôme étranger, dont la plupart sont de nationalité française, exercent dans les CHU et le hôpitaux français sous le statut d'étudiants... Ces médecins ont été formés en partie en France (AFS,AFSA, DIU...) ont une gande flexibilté et une mobilté. Ils sont représentés par un syndicat le SNPADHUE, qui ne cesse de réclamer une augmentation du nombre de places au concours.
RépondreSupprimerAllons, il n'y a pas plus à attendre d'elle que du pépé du CNOM de Neuilly, encore des belles paroles, encore la panacée avec des maisons médicales à 60 % de charge de fonctionnement, encore un frottis à 7 € et qu'on s'étonne qu'on n'en fasse pas plus, etc.
RépondreSupprimerAllez, la messe est dite !
Le rapport est là :
RépondreSupprimerhttp://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/rapport_definitif_.pdf